Un peu de tout, un peu de rien, la vie dans toute sa splendeur

En ce moment le PSG, avec son armée de superstars présentes et future, continue de défrayer la chronique. Zlatan ? fait. Thiago Silva ? fait. Cristiano ? probable. Neymar ? Faisable. Le puits de pognon semble sans fond et ça en devient presque inquiétant. Seulement voilà, dans l'antichambre de la Ligue 1, un club prépare la résistance. Son nom ? L'AS Monaco !

L'ASM, c'est 7 titres de champion de France, 4 coupes de France, une coupe de la Ligue et deux finales européennes. Indéniablement un des plus beaux palmarès du foot français. C'est aussi un des meilleurs centres de formation d'Europe (Henry, Petit, Thuram), entrainé par des très grands (Wenger, Tigana, Deschamps) et le plus grand club français des année 90.

Seulement après 2004 et la finale perdue de LDC contre Porto, le club s'est petit à petit enfoncé dans une crise d'identité dû à une politique indigne du club, et en 2011, le club est relégué en Ligue 2 le soir de son 2 000ème match en L1, mettant fin à 34 années de présence consécutives dasn l'élite. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la redécouverte de ce championnat ne se passera pas bien du tout. A l'intersaison 2011-2012, Monaco est dernier et beaucoup de monde croit vivre la fin d'un club de légende.

Et c'est là que tout va changer. Dmitry Rybolovlev, un magnat russe milliardaire, rachète les 2/3 des parts du club et le club remonte au classement pour finir au final 8ème après notamment une série de 10 matchs sans défaite, dont 8 victoires.

La saison 2011-12 passée, le club connait un grand chambardement à l'intersaison. Marco Simon est remercié et remplacé par Claudio Ranieri, et la vague des transferts commence. Raggi, Ndinga, Poulsen, Bajrami, Ribas ainsi que les retours de Roma et de Tzavellas. Mais le gros coup, c'est Lucas Ocampos, acheté 11 millions d'€, soit le plus gros transfert de l'histoire de la L2. En tout Monaco aura dépense 18 millions d'euros dans le mercato, ce qui, pour la Ligue 2, est conséquent.

Tout celà montre la puissance financière de l'AS Monaco, qui, s'il remonte en L1, pourrait voir arriver des noms aussi prestigieux que ceux du PSG. On parle de Beckham, de Lampard, De Bojan, de Pavlyuchenko, entre autres. Et l'avantage qu'aurait Monaco, c'est son système fiscal qui ferait en sorte que les footballeurs arrivant n'aient pas ou peu d'impôts à payer, ce qui en rassurerait plus d'un. Il est évident qu'à long terme, Monaco aura l'équipe pour rivaliser avec le PSG. Ne leur reste plus qu'à remplir leur stade...

Alors oui, je vais avouer que même moi je n'y croyais pas, je pensais qu'ils allaient prendre une valise, mais ils ont réussi ce que peu ont fait ! Les Bleus ont ramené un point d'Espagne, et quel point ! Rarement on se sera autant satisfaits d'un match nul. Petit résumé de cette belle partie de foot.

- 1ère mi-temps : Avantage Espagne. Pourtant ça a mal commencé avec la sortie de Silva à la 10ème, remplacé par Cazorla (à noter son propre mollard qui lui revient dans la tronche quand il rentre, moment mythique). Ensuite Iniesta fait ses misères habituelles à la défense française. Encore et toujours des percées à gauche qui se traduisent à la 25ème par un corner ibérique. Ramos est seul au milieu de la surface mais sa tête trouve le poteau. Pedro centre et Lloris détourne la balle dans les pieds de Ramos qui balance une saccharine. 1-0, une défense française faite de spectateurs, de plots. 

Les français se réveillent et le duo Ribéry-Benzema trouve Casillas qui claque le ballon du Benz' en corner. mais qui ne donnera rien. la bonne période française se conrétise à la 39ème par un coup franc (caviar) de Debuchy sur la tête de Karim au 2nd poteau, tête qui trouve Ménez et qui marque ! Ou pas... Oui car Benzema serait hors-jeu. Incompréhensible, l'assistant est sur sa ligne. En fait une question se pose : doit-on ou non juger les bras hors-jeu ? Bref...

Seulement voilà, la bonne période bleue de 1ère va vaciller jusqu'à la mi-temps. Koscielny fait une faute que Christian JeanPierre attendait (quel visionnaire ce Kiki Jipé). Péno, biscotte, logique, rien à redire. Fabregas prend 10 mètres d'élan, marque une hésitation dans sa course et San Hugo le sort d'un plongeon pour la photo. Tout n'est pas perdu, d'autant que 3 minutes après le divin jaune sort deux parades de classe internationale. Et on peut souffler, la France ne perd QUE 1-0.

- 2ème mi-temps : Avantage France. On revient et ps grand chose de croustillant à se mettre sous la dent. Les français, petit à petit reviennent dans le match, les espagnols sont plus brouillons, et, chose que je n'aurai jamais pensé dire un jour, Iniesta et Xavi ne jouent pas bien ! Et à l'heure de jeu, première banderille, Francky "Scarface" Ribéry déclenche une praline qui trouve le petit filet de Casillas, Lizarazu en mange son micro. Pas plus tard que deux minutes après, Matuidi sert Benz' qui bute sur Casillas.

Et encore trois minutes après, Ribéry centre fort mais Benzema est trop court. Petite période plus calme, Fred Callange sort ses stats, on n'entend plus Christian JeanPierre, et ça c'est un grand moment ! Un drop se Sissoko et puis plus rien, mas que d'erreurs espagnoles ! Torres rentre (pour rien il faut l'avouer, il a été aussi brillant dans ce match que Ribéry est intelligent). Les ibères sont rudes (hahaha, fallait que je la place), font plus de fautes, et sur une percée trouvent un corner "le corner de la défaite" selon un CJP abattu. Mais c'est raté et l'arbitre prend la seule décision intelligente de son match, il décide de donner aux Bleus le temps gagné par les espagnols. Contre-attaque. Matuidi. Passe. Ribéry. Centre. Giroud. Tête. BUT !!!!!! Et c'est fini. La Desch' est heureux, moi aussi, parce que ça faisait environ 6 ans qu'on attendait de voir les Bleus jouer comme ça. Maintenant ils faut concrétiser, et bravo les gars.

Les notes : 

- France : Lloris - 8 // Debuchy - 5 // Koscielny - 5,5 // Sakho - 5,5 // Evra - 5,5 // Gonalons (Valbuena) - 4 // Matuidi - 8 (homme du match) // Cabaye - 5 // Ménez (Sissoko) - 5 // Ribéry - 7 // Benzema (Giroud) - 6

- Espagnes : Casilla - 6 // Arbeloa - (Juanfran) - 6 // Busquets - 6 // Ramos - 7 // Alba - 7,5 // Alonso 7 // Xavi - 5 // Iniesta - 4,5 // Silva - NN (Cazorla - 6) // Pedro - 7 // Fabregas 3,5

Autres résultats : 

Belgique 2 – 0 Ecosse 

Italie 3 – 1 Danemark 

Allemagne 4 – 4 Suède 

Albanie 1 - 0 Slovénie 

Autriche 4- 0 Kazakhstan 

Macédoine 1 – 0 Serbie 

Hongrie 3 – 1 Turquie 

Islande 0 - 2 Suisse 

Slovaquie 0 - 1Grèce 

Saint-Marin 0 - 2 Moldavie 

Croatie 2 - 0 Pays de Galles 

République Tchèque 0 – 0 Bulgarie 

Iles Féroé  1 – 4 Eire 

Roumanie 1 – 4 Pays-Bas 

Chypre 1 – 3 Norvège 

Bosnie-Herzégovine 3 – 0 Lituanie 

Ukraine 0 – 1 Montenegro 

Andorre 0 – 1 Estonie 

Lettonie 2 – 0 Liechtenstein 

Israël 3 – 0 Luxembourg 

Biélorussie 2 – 0 Géorgie 

Russie 1 – 0 Azerbaïdjan

Ça y'est, c'est reparti ! La Ligue des Champions, compétition suprême des clubs, a fait son retour hier soir. Des surprises, de beaux matchs et surtout un bilan mitigé pour les clubs français. Petit résumé des 5 rencontres les plus attendues.

Dans le groupe A, Paris recevait Kiev, et le moins que l'on puisse dire c'est que le PSG a effectué un retour canon dans la compétition. Une domination totale, bien répartie : on plante trois pions en première période, on gère la deuxième tranquillou. Le but du Dynamo n'est qu'un trompe l'oeil, ils ont profité de 10 minutes de relâchement parisien, et d'ailleurs se font punir 5 minutes après. De mon point de vue, si Paris déroule comme ça jusqu'à la fin, je ne vois pas qui pourrait les stopper à part un Barça de génie. Oui, Paris peut gagner la Champion's cette année, ça ne fait aucun doute.

Au même moment, le stade de la Mosson découvrait la compétition, avec comme visiteurs Arsenal. Ce fut un autre son de cloche. Les montpelliérains peuvent nourrir d'immenses regrets car le nul était à leur portée. Pas faut d'avoir essayé pourtant, mais leur inexpérience dans la compétition leur a été fatale. En revanche, face aux autres adversaires de son groupe qui sont d'un calibre moindre, ils peuvent faire des résultats satisfaisants, du moins à domicile. Et si c'est le cas, un reversement en Europa League n'est pas à exclure.

Toujours au même moment, toujours plus au sud, à Madrid, on a pu assister à une vraie rencontre de Ligue des Champions. Le champions d'Espagne, le Real Madrid, recevait le champion d'Angleterre, Manchester City. Et on a eu le plus beau match de la journée. Enfin, la plus belle dernière demi-heure. 5 buts en 22 minutes, le Real qui ne mène le match qu'à la 90ème, bref le match de la journée. Et avec une pareille victoire, le Real Madrid va pouvoir lancer sa saison.

Revenons en aux clubs français avec la douche froide de cette journée, le défaite de Lille 3 à 1 face aux modestes biélorusses du BATE Borisov. Alors on va dire "oui mais ils marquent trois buts en trois occasions", sur ce point je suis d'accord, mais Lille a été d'une mollesse et d'une apathie à en faire faire une crise de jalousie à un paresseux. On va dire "oui mais le deuxième but est hors-jeu", je suis aussi d'accord mais sur le 3ème le LOSC essaye de jouer le hors jeu, seulement même une équipe de 13 ans pourrait le jouer mieux que ça. Le réveil a eu lieu après le but mais manque cruel de réalisme. Perdre contre l'équipe la plus faible de la poule avant de jouer Valence et surtout le Bayern, pour courage les gars !

Et enfin pour finir, un point sur le champion en titre Chelsea, qui affrontait une autre légende de la compétition, la Juventus. 2 à 2, match superbe. Un cran en dessous du Real-Manchester mais quand même. 3 buts en 8 minutes en première mi-temps, Chelsea qui domine relativement le match mais qui tombe sur une Juve solidaire et alignée en seconde période. Il ne fait aucun doute qu'on retrouvera ces deux clubs plus loin dans la compétition.

Les résultats complets : 

- Groupe A : PSG 4-1 Dynamo Kiev // Dinamo Zagreb 0-2 Porto (Classement : Paris - Porto - Zabreb - Kiev) 

- Groupe B : Olympiakos 1-2 Schalke 04 // Montpellier 1-2 Arsenal (Classement : Schalke - Arsenal - Montpellier - Olympiakos)

- Groupe C : Milan AC 0-0 Anderlecht // Malaga 3-0 Zénit Saint-Pétersbourg (Classement : Malaga - Anderlecht - Milan - Saint-Pétersbourg)

- Groupe D : Borussia Dortmund 1-0 Ajax Amsterdam // Real Madrid 3-2 Manchester City (Classement : Madrid - Dortmund - Amsterdam - Manchester City)

- Groupe E : Chelsea 2-2 Juventus Turin // Shakhtior Donetsk 2-0 Nordsjaelland (Classement : Donetsk - Turin - Chelsea - Nordsjaelland)

- Groupe F : Bayern Munich 2-1 Valence // Lille 1-3 BATE Borisov (Classement : Borisov - Munich - Valence - Lille)

- Groupe G : Barcelone 3-2 Spartak Moscou // Celtic Glasgow 0-0 Benfica (Classement : Barcelone - Benfica - Glasgow - Moscou)

- Groupe H : Manchester United 1-0 Galatasaray // Braga 0-2 Cluj (Classement : Cluj - Manchester United - Galatasaray - Braga)

NB : Pas de bannière pour Lille - Borisov car introuvable !

La hype du moment dans notre monde technologique, c'est une fois de plus Apple qui la lance avec la sortie de son nouvel iPhone, 5ème du nom. Mais si l'on exclue la (relative) principale modification, ce ne sont que des changements sommaires et on aurait pu attendre un peu plus afin d'avoir un modèle se différenciant vraiment de son prédécesseur.

Cette modification, c'est l'agrandissement de l'écran, de 3,5 à 4 pouces, donc un résolution de 1134 x 640 pixels. A ce niveau là, l'iPhon est loin de ses rivaux de chez Nokia et Samsung, plafonnant respectivement à 4,5 et 4,8 pouces (avec des performances moindres cependant).

Justement, parlons-en des performances. Apple nous vante un processur deux fois plus puissant que celui de l'iPhone 4S. Mais c'est selon Apple, donc j'attends de voir pour y croire.

En revanche, là ou l'utilisateur est perdant, c'est sur l'autonomie. Aucun gain d'autonomie, donc il ne faut pas s'attendre à voir sa batterie tenir plus de deux jours, c'est et ça restera un mythe impossible à atteindre dans les 10 ans qui viennent chez Apple.

Et puisqu'il faut en rebuter plus d'un, voici l'échelle des tarifs de l'iPhone à sa sortie : 629 € pour un 16 Go, 739 € pour un 32 Go et 849 € pour un 64 Go, soit au minimum un demi SMIC. Et encore l'échelle des forfaits n'a pas été dévoilée en France. Pour avoir un ordre d'idée, cela varie aux USA de 199 $ pour 16 Go et 399 $ pour 64 Go, pour deux ans d'abonnement.

Donc s'il vous prend l'envie, le 21 septembre, d'aller à l'Apple Store, achetez un iPhone 4S, son prix va prendre une claque et vous ne serez que très, très peu perdants par rapport à l'iPhone 5, le gros troll de cette rentrée 2012.

Première des sorties du mercredi ! 5 films dont on a plus ou moins entendus parler dans les médias, le synopsis et mon avis sur l'histoire car non, je ne paye pas 5 places de ciné par semaine à 8 € la séance ! En revanche j'en ressortirai un dans lequel je mettrai mes 8 €.

1er film : Ce que le jour doit à la nuit d'Alexandre Arcady.

Algérie, années 1930. Younes a 9 ans lorsqu'il est confié à son oncle pharmacien à Oran. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado dont il devient l'ami. Dans la bande, il y a Emilie, la fille dont tous sont amoureux. Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d'amour, qui sera bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.

Verdict : Une histoire d'amour sur fond de conflits en Algérie, je passe, malgré Arcady.

2ème film : The We and the I de Michel Gondry

C'est la fin de l'année. Les élèves d’un lycée du Bronx grimpent dans le même bus pour un dernier trajet ensemble avant l’été. Le groupe d'adolescents bruyants et exubérants, avec ses bizuteurs, ses victimes, ses amoureux… évolue et se transforme au fur et à mesure que le bus se vide. 
Les relations deviennent alors plus intimes et nous révèlent les facettes cachées de leur personnalité…

 Verdict : Eternal Sunshine of the Spotless Mind, La science des rêves, Soyez sympas, rembobinez, voilà Michel Gondry. La bande annonce est tentante, même si je suis réservé quant aux films "sociologiques".

3ème film : Voisins du troisième type d'Akiva Schaffer

À Glenview, dans l’Ohio, quatre banlieusards ordinaires décident de former un comité de surveillance de quartier. Même s’il s’agit surtout d’un prétexte pour échapper à leurs mornes existences, nos quatre héros vont tout de même faire une découverte incroyable : leur paisible petite ville a été envahie par des extraterrestres qui se font passer pour d’honnêtes citoyens. Face à la menace, le sort de leur quartier – et du monde – est désormais entre leurs mains…

Verdict : Ah, le Frat Pack, une bonne grosse comédie ricaine à gros budget, Ben Stiller en psychorigide et Vince Vaughn en gros lourdingue, bref 1 h 40 de poilade possible, c'est selon si on aime ou pas ce genre de film.

4ème film : Des hommes sans loi de John Hillcoat

1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes, d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha… Howard, le cadet, est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser… Forrest, l’aîné, fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique. Lorsque Maggie débarque fuyant Chicago, il la prend aussi sous sa protection. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende : une lutte pour rester sur leur propre chemin, au cours de la première grande ruée vers l’or du crime.

Verdict : Prohibition - trafic d'alcool - mafia. Je me demande encore comment on peut ressortir des films sur le sujet sans recopier les anciens. Mais j'ADORE ce genre de film, et on pourrait encore en faire des dizaines, je ne me lasserai pas.

5ème film : Camille redouble de Noémie Lvovsky

Camille a seize ans lorsqu’elle rencontre Eric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille… 25 ans plus tard : Eric quitte Camille pour une femme plus jeune. Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé. Elle a de nouveau seize ans. Elle retrouve ses parents, ses amies, son adolescence… et Eric. Va-t-elle fuir et tenter de changer leur vie à tous deux ? Va-t-elle l’aimer à nouveau alors qu’elle connaît la fin de leur histoire ?

Verdict : Là aussi, la bande-annonce donne envie, un film qui a vraiment l'air fendard, mais la comédie légère à la française à plus souvent déçu que marqué, donc plutôt partagé.

En définitive, le doute m'habite : soit je dépense 8 € pour aller rire bêtement à des gags lourds mais qui me font rire comme un ado de 13 ans, soit je vais voir un énième (bon) film sur la prohibition, sachant que j'en ressortirai encore certainement satisfait. Allez, cette semaine, c'est rires lourds et aliens, pour le plaisir. 

Alors oui, pour commencer, j'attaque par notre bonne vieille et controversée équipe de France. Pour ceux qui n'auraient pas vu le match contre la Biélorussie, les Bleus ont offert une victoire convaincante par le score mais pas sur le terrain. Du moins lors des 70 première minutes.

Une première mi-temps morte, avec des biélorusses qui ne jouaient pas et une équipe de France timide, qui jouait par intermittence... Une tête de Giroud, une épaule (oui, une eépaule) de Sakho, un gardien en réussite face à eux, voilà, mi-temps, et une grosse envie d'aller pioncer... Mais étant d'un naturel optimiste, je décide de rester regarder la 2nde période, parce que je me dis qu'on ne peut pas rester sur un 0-0 ce soir.

Pas loupé, les biélorusses manquent d'ouvrir le score, la France est sauvée par notre gardien néo-londonien Hugo Lloris, dont je m'obstine à dire qu'il est dans les top 3 des meilleurs gardiens du monde. Pui vient ce dégagement en touche, à priori anodin sauf que la jeune ramsseuse de balle rend le ballon illico presto à Jallet pour la touche, qui perd le ballon mais Ribéry surgit pour le récupérer et adresse un centre ou Benzema se retire astucieusement et laisse Capoue claquer la boule et l'envoyer au fond des filets. 1-0 pour les Bleus, et notre héroïne anonyme s'apelle Ludivine, merci Fred Calange, notre homme de terrain.

Après, pas grand chose à se mettre sous la dent jusqu'à la 68ème et ce but OVNI de Jallet. Ribéry renverse le jeu du côté de Jallet qui centre comme un bourrin vers Benzema sauf qu'au lieu de centrer, il place une cacahuète sous la barre de Veremko. 2-0, le sourire revient. Et c'est à ce moment que le match commence.

4 minutes plus tard, Yanga-Mbiwa croit bon de caresser la chaussure d'un biélorusse. Penalty et carton, du coup tu verras pas Madrid garçon ! Kornilenko le tire mais notre Lloris national le repousse ! Seulement, les défenseurs ont cru bon de le laisser se débrouiller seul, mais un intrus au doux nom de Putilo surgit et l'allume aux 6-mètres. 2-1, la machine de guerre française va se mettre en place.

Arrive la délivrance, par l'homme du match. Valbuena, qui a réalisé une excellente entrée, sert Benzema qui décale maginifiquement Ribéry, et Scarface pique le ballon au-dessus de Veremko. 3-1, 80ème minute.

Les 13 dernières minutes seront outrageusement françaises, à part quelques percées biélorusses, le 4-1 n'était pas loin.

En résumé, un match très irréguliers des français mais qui auront le mérite de se déplacer en Espagne avec une petite avance et donc de jouer avec moins de pression.

Les Notes : 

Lloris : 8 - Jallet : 6 / Sakho : 6 / Yanga-Mbiwa : 6,5 / Evra : 4 - Mavuba : 6 / Capoue : 7 / Cabaye : 5,5 - Benzema : 5 / Giroud : 4 / Ribéry : 8,5